catherine koenig
mardi, 28 mai, 2024
Cycles de conférences en histoire de l'art

Cycle 20 : Street Art : murs-murs des villes

Vous voulez programmer ce cycle de conférences en histoire de l’art dans votre structure ? Contactez-moi : contact@intra-artis.com

 

Conférence 1 : Le Graffiti, New York – Berlin, un art politique?

Le graffiti est né dans des villes à l’histoire mouvementée. Volonté d’expression libre, marquages de territoires, postures expressives, signatures calligraphiques, controverses, débats publics, le graffiti est multiple, fécond, polysémique. A travers ses cheminements de traverse, la ville se dévoile autrement, ses habitants se révèlent, les murs s’animent et se colorent, d’autres mots apparaissent.

De New York, années 70 à Berlin, années 90, le graffiti a été et est toujours un art politique qui accompagne plus que tout autre les mues des villes, les révolutions historiques, les transformations sociologiques de la cité.

 

Conférence 2 : Jean Michel Basquiat : Riding the death

Né à Brooklyn en 1960, Jean-Michel Basquiat, d’origine haïtienne et portoricaine est un des pionniers du street art américain. Dès la fin des années soixante-dix, il peint des graffs dans le métro new yorkais sous la signature SAMO pour Same Old Shit. Assez vite, SAMO intrigue et il est repéré par la scène de l’art contemporain. En quelques années, il devient un des artistes les plus en vue de New York. En 1983, il participe à la Biennale du Whitney Museum of American Art, il a à peine 23 ans. Mais, très vite, tout s’emballe, les galeries et les collectionneurs le harcèlent; il sombre dans la drogue et meurt en 1988 d’une overdose. Avec un art expressionniste, foudroyant de puissance et de rage, c’est le premier Noir Américain a percer dans le monde très select de l’art contemporain.

 

Conférence 3 : Murs-Murs des villes 

De Blek le Rat à  Banksy, les murs des villes se sont couverts de dessins au pochoir, de petits  poèmes en prose, de silhouettes mouvantes. Œuvres éphémères, saugrenues, décalées, poétiques, mais aussi décapantes, insolentes quelquefois, souvent politiquement incorrectes mais si pertinentes qu’elles rendent la ville vivante, foisonnante et touchante.

Comment travaillent ces artistes? Se reconnaissent-ils comme des artistes? Quel est le statut de leurs œuvres? Comment s’inscrivent-ils dans l’histoire de l’art? Garderont-ils leur liberté d’expression, de création dans le marché de l’art contemporain ?