catherine koenig
vendredi, 28 octobre, 2022
Cycles de conférences en histoire de l'art

Cycle 16 : De l’objet à l’oeuvre : Pop’Art – American way of life – Nouveau Réalisme

Vous voulez programmer ce cycle de conférences en histoire de l’art dans votre structure ? Contactez-moi : contact@intra-artis.com

Le Pop’Art américain, un art populaire ?

Le Pop Art revendique de nouveaux enjeux pour l’art contemporain. L’objet devient le sujet de référence iconique des artistes pop ; boîte de soupe Campbell ou image d’une bande dessinée, l’œuvre procède à une mise en espace des objets cités sur la toile ou dans l’installation. La banalité du quotidien américain accède ainsi, sans doute pour la première fois dans l’histoire de l’art américain, à une portée universelle et devient l’image même d’une Amérique à la fois réelle et mythique, telle une chronique acide de l’American way of life. En France, le Nouveau Réalisme considère l’objet en tant que matérialité singulière, un élément que l’artiste extrait de son emprise utilitaire et transforme profondément leur rapport à l’objet.

 

conférence 1 : Andy Warhol, Apparition et développement du Pop Art

Le Pop Art revendique de nouveaux enjeux pour l’art contemporain. L’objet devient le sujet de référence iconique des artistes pop ; boîte de soupe Campbell ou image d’une bande dessinée, l’œuvre procède à une mise en espace des objets cités sur la toile ou dans l’installation. Il se produit une fascination morbide pour la répétition sérielle du motif sérigraphié, un regard cynique envers la société de consommation et le règne tout puissant du marketing.

Andy Warhol. Maryline. 1964

 

Conférence n°2 : Hopper, Lichtenstein, Hockney : chroniques décalées de l’American way of life

 Peintres américains, représentatifs d’un art figuratif très inspiré par le cinéma, la photographie ou la bande dessinée. Dans l’œuvre de Hockney, le réalisme se transforme en une énigme, comme si la peinture pouvait isoler du temps les êtres et les choses. La banalité du quotidien américain accède ainsi, sans doute pour la première fois dans l’histoire de l’art américain, à une portée universelle et devient l’image même d’une Amérique à la fois réelle et mythique, telle une chronique acide de l’American way of life.

Edward Hopper. Oiseaux de nuit. H/T. Art Institute Chicago. 1942

 

Conférence n°3 : Le Nouveau Réalisme, une nouvelle approche du réel.

Les années soixante ont connu une profonde mutation sociale qui a transformé les modes de vie. Le frigidaire, une cuisinière avec un four en verre, un pistolet à gaufre, la voiture, les appartements modernes, le prêt-à-porter, la vaisselle colorée, la télévision sont autant d’objets indispensables chantés par Boris Vian dans sa complainte du progrès. Une nouvelle génération d’artistes seront repérés par Pierre Restany, critique d’art audacieux et visionnaire qui va réussir à réunir plusieurs artistes sous le nom des Nouveaux Réalistes. Né en octobre 1960, le Nouveau Réalisme considère l’objet en tant que matérialité singulière, un élément que l’artiste extrait de son emprise utilitaire. Les dessous d’affiches de Hains, les verres et tasses de Spoerri, les engrenages de Tinguely transforment profondément leur rapport à l’objet, la mise en place du vocabulaire plastique  et les orientations matériologiques de la création contemporaine.

Arman. Chopin’s waterloo. (colère). Morceaux de piano fixés sur bois. 186 x 302 x 48. MNAM, Paris. 1962